Mon parcours en psychothérapie s’est enrichi de plusieurs approches profondément humanistes, centrées sur la relation et la présence à soi.
Ces formations me permettent d’accompagner chaque personne dans sa singularité, en ajustant ma posture selon ses besoins, son rythme et son âge. Elles constituent la base d’un travail d’accompagnement authentique, respectueux et vivant, où la rencontre est au cœur du processus thérapeutique.
La Gestalt-thérapie est une approche humaniste et existentielle qui met l’accent sur l’expérience vécue dans l’instant présent. Elle considère la personne dans sa globalité — corps, émotions, pensées, sensations et relations.
En Gestalt, nous explorons ce qui se vit ici et maintenant, dans la façon dont nous entrons en contact avec nous-même, avec les autres et avec notre environnement.
Cette prise de conscience permet de retrouver du mouvement intérieur, d’identifier nos besoins réels, et d’ajuster notre manière d’être au monde.
Les séances sont un espace d’exploration, de parole et parfois d’expérimentation, soutenues par la présence, l’écoute et la bienveillance.
Ce travail invite à redevenir acteur·rice de notre vie, à redonner du sens au vécu, et à ouvrir de nouvelles voies d’expression et de liberté.
L’IFGT, l’Institut Français de Gestalt-Thérapie, à Bordeaux
Formée à l’IFGT https://www.gestalt-ifgt.com/ par l’ensemble de l’équipe de formateurs, et particulièrement par Dominique Michel, sa directrice.
L’IFGT est la plus ancienne des institutions françaises de Gestalt-thérapie. L’organisme est certifié QUALIOPI.
Ce sont plus de 60 promotions de Gestalt-thérapeutes qui ont été animées sous sa responsabilité, dont 43 en France et plus de 20 à l’étranger.
Fondé par Jean Marie ROBINE, psychologue clinicien depuis 1967 qui a exercé pendant 17 ans en Hygiène Mentale de Service Public, lui-même formé au psychodrame, aux thérapies d’expression, en psychanalyse et aux thérapies systémiques, familiales et de couples.
Je suis supervisée lors de mon travail en Gestalt-thérapie par Frédérique Brie, formée à l’IFGT de Bordeaux.
L’origine de la Gestalt-thérapie
Frederick S. Perls, médecin psychiatre, psychanalyste, a commencé à élaborer la Gestalt-thérapie aux environs des années 1942. Grâce à la collaboration d’une équipe New-Yorkaise constituée en particulier de Laura Perls et de Paul Goodman, les bases théoriques de la méthode sont établies en 1951 sur les fondements de la Gestalt-Psychologie, les recherches psychanalytiques (Freud, Ferenczi, O.Rank, W.Reich), phénoménologiques et existentielles.
« Donner sans réserve votre attention et votre créativité à la vérité, même s’il s’agit de la vérité de votre souffrance, cela conduit à la transcendance et à la transformation.(…) Le vrai pouvoir créateur, dans mon expérience, est inextricablement lié à la conscience de la finitude. Plus cette conscience est aiguë, plus grande sera l’incitation à mettre au monde quelque chose de nouveau, à participer à l’infini pouvoir créateur naturel. C’est ce qui permet de transformer le sexe en amour, le troupeau en société, la farine et le fruit, en pain et en vin, et le son en musique. C’est ce qui rend la vie supportable, et soit dit en passant, rend la thérapie possible. (…) La gestalt-thérapie, en mettant l’accent sur la conscience immédiate et l’engagement, offre une méthode pour développer le soutien nécessaire à un ajustement créateur permanent de soi, qui est la seule façon de se préparer à mourir et par conséquent, à vivre. »
Laura Perls (1905-1990)
La thérapie par le jeu non directive s’adresse principalement aux enfants, mais aussi à toute personne pour qui le jeu peut être un espace symbolique d’expression.
Le jeu est le langage naturel de l’enfant : il lui permet de dire ce qu’il ne peut encore exprimer avec des mots.
Dans un cadre bienveillant, sécurisé et respectueux, l’enfant est libre de jouer, de créer, d’explorer. Je n’interprète pas, je ne dirige pas : j’accompagne ce qui se manifeste, en miroir, avec empathie. Cet espace lui permet de déposer ce qui le traverse, d’apaiser ses émotions, de renforcer sa confiance et de mobiliser ses propres ressources intérieures.
À travers le jeu, l’enfant retrouve son élan vital, son autonomie et sa capacité à transformer ce qu’il vit.
J’ai été formée par l’Institut Français de le Relation, IFRE : https://www.institut-relation.fr/
Par Lise Nathanson et Viriginie Lelong, psychologues cliniciennes.
L’institut Francophone de la Relation (IFRE) a été créé en 2004 par France Sarradon, psychothérapeute aux États-Unis et Nicole Sarradon-Girbal, Psychologue et Psychothérapeute à Marseille. IFRE se donne pour mission de promouvoir et développer deux approches : RE® et la Thérapie filiale. Elles ont été créées dans les années 60 aux États-Unis par Louise et Bernard Guerney et sont enseignées dans de nombreux pays.
IFRE est affilié à IDEALS (Institute for Development of Emotions And Life Skills) organisme regroupant les différents instituts utilisant RE® dans le monde, basé à Washington DC, USA, qui délivre les certifications au niveau international. IFRE est certifiée QUALIOPI pour ses actions de formation.Je suis sous supervision lors de mon travail en thérapie par le jeu non directive, avec Lise Nathanson, présidente de IFRE.
Formée à la Communication NonViolente selon l’approche de Marshall Rosenberg, j’intègre cet outil au cœur de ma pratique et de ma posture thérapeutique.
La CNV est un chemin vers une relation plus consciente et bienveillante, fondée sur l’écoute, l’authenticité et la reconnaissance mutuelle. Elle invite à observer sans juger, à nommer ses émotions et ses besoins, et à exprimer des demandes claires et respectueuses. Dans mes accompagnements, elle devient une boussole relationnelle, favorisant la compréhension de soi, la pacification intérieure et la qualité du lien à l’autre.
C’est un véritable art de vivre, qui soutient la thérapie comme le quotidien.
J’ai été formée par Laure Galvez, formatrice certifiée du CNVC®. Son organisme de formation, Esprit d’alliance, est certifié Qualiopi pour son activité de formation. Le certificat est téléchargeable sur le site : https://www.espritalliance.fr/formation/
L'Analyse Transactionnelle permet d’analyser et de comprendre les relations humaines. Elle s’intéresse aux interactions aussi bien dans le cadre professionnel que dans le cadre privé et apporte des clés pour comprendre les situations difficiles et délicates au travail (négociation, conflits, management…) ou dans la vie personnelle (couple, enfants, relations sociales). Elle est à la fois un outil de développement personnel et professionnel et un outil d’intervention pour les personnes en situations relationnelles : enseignants, formateurs, managers, soignants, psychopraticiens, éducateurs...
J’ai suivi un cursus intensif de 2 ans en Analyse Transactionnelle à l’EATSO, l’Ecole d’Analyse Transaction du Sud-Ouest à Bordeaux : https://www.eatso-ecole.com/
Au cours de cette formation, j'ai eu l'opportunité de rencontrer des professionnels renommés tels que Yves Verdier, Jacques Moreau, Agnès Petit et Valérie Gagelin, qui m'ont apporté des connaissances approfondies dans les domaines du Conseil, de l’Education, de l’Organisation et de la Psychothérapie. Cette formation est officiellement reconnue par l’EATA (Association Européenne d’Analyse Transactionnelle), ce qui garantit la qualité et la pertinence des enseignements dispensés. En 2020, j'ai obtenu mon diplôme 101, et en 2022, j'ai également validé celui du 202 en Analyse Transactionnelle, ce qui a renforcé mes compétences et ma crédibilité dans le domaine de la psychothérapie.
Ce qui m'a amenée à ce chemin de psychothérapie est mon apprche avec les enfants et leurs parents: la famille.
Car avant la thérapie pour les adultes et les adolescents, il y a eu la thérrapie pour les enfants. Et ce qui m'a menée très naturellement à cela, c'est le coaching parental.
L'accompagnement parental me parait être au coeur de mes préoccupations. Aider les familles, c'est aider les enfants et leurs parents. Je me suis donc formée auprès d’Anaïs Euverte (la Plumeuverte) et j’obtiens ma certification en 2019.
Ma boite à outils personnalisée :
L’approche d’Anaïs Euverte s’inspire de celle de Jacques Salomé et de la méthode ESPERE®.
Elle reprend aussi les grands principes de l’éducation bienveillante.
Mon enrichissement et mes outils viennent de certains principes de la discipline positive de Jane Nelsen et de la psychologie positive de Martin Seligman et Barbara Fredrickson.
Je puise de même des ressources dans l’écoute active et centrée sur la personne de Carl Rogers.
Enfin, l’accueil des émotions de l‘enfant m’est inspirée par Isabelle Filliozat, et mes ressources en lien avec la neuroscience sur le développement du cerveau de l’enfant par Diane Siegel et Catherine Guéguen.
«Une relation bienveillante, empathique, soutenante permet au
cerveau de l’enfant de se développer.» Catherine Gueguen
D’abord comédienne et metteur en scène pendant 20 ans, j’ai abordé le travail sur les émotions avec passion. J’ai appris à les reconnaitre, les apprivoiser, les appréhender. J’ai aimé jouer avec, les mettre en scène, les intérioriser et les extérioriser.
J’ai aussi eu une approche corporelle (acrobatie et danse), vocale (voix off et doublage), et des techniques d’improvisation (comédienne en Ligue d’Improvisation d’Ile de France). J’ai ainsi travaillé ma posture, mon écoute et ma perception de l’autre, ma respiration, et mon empathie. J’ai développé la conscience de mon corps, et mon état de présence, c’est-à-dire le fait d’être dans l’ici et maintenant, au présent, en réaction adaptée à mon environnement.
Je suis aussi professeur de théâtre pendant ces 20 ans, pour un public âgé de 3 à 77 ans. Et ce sont mes premiers pas vers la pédagogie et l’envie de permettre à l’autre de s’épanouir, avec sa propre créativité.
A la naissance de mes enfants, je me suis intéressée tout naturellement au développement de l’enfant. J’ai alors repris des études, obtenu mon Master de l’enseignement, passé le concours pour entrer dans l’Education nationale : je suis devenue professeur des écoles.
C’est lors de cette reprise d’études que je me penche sur le travail de Donald Winnicott, pédiatre qui parle de «mère suffisamment bonne».
Depuis 10 ans maintenant, j’exerce en école en élémentaire auprès d’enfants de 3 à 11 ans. Mes nouveaux sujets d’intérêt sont la psychologie de l’enfant, l’éducation et la didactique.
« L’éducation consiste à comprendre l’enfant tel qu’il est, sans lui imposer l’image de ce que nous pensons qu’il devrait être. » Krishnamurti
J’ai appris à percevoir que chaque enfant est unique, à accueillir leurs émotions, à déchiffrer leur problématique, à les comprendre sans les juger. J’ai été confrontée à des comportements très variés de la part des enfants : tous m’ont intéressée.
En cherchant à proposer à mes élèves des outils adaptés à leur situation pour leur permettre de grandir et de comprendre, de leur faire accéder au sens dans leurs apprentissages, je me suis mise à leur portée, au-delà des sigles : TDAH, HPI, DYS…
Car, d’après mes observations en classe, plus que de savoir ou de savoir-faire, ces enfants sont demandeurs de savoir être.
« Ne cherchez pas à éviter à vos enfants les difficultés de la vie, apprenez-leur à les surmonter.» Louis Pasteur
Enfin, la rencontre avec les parents devient déterminante : je les accueille, parfois démunis par le comportement de leur enfant, désarmés, en colère, inquiets, fiers aussi parfois, heureux… Et je me retrouve parfois à endosser un rôle de médiateur familial pour tenter d’apaiser des tensions qui ressurgissent, trait d’union entre la maison et l’école.
En écoutant les parents, dont je fais partie d’ailleurs, je me passionne pources questions, et je réalise que, sans le concours des parents, les enfants n’accèderont pas au changement durable. C’est un travail d’équipe au sein même de la famille qui peut enclencher un changement en profondeur.
« Ce ne sont pas les grands discours de morale qui transmettent ses valeurs à l’enfant, mais ce que sont et font les adultes. » – Catherine Gueguen
Et puis, il y a sans doute l’essentiel de mes ressources : ma vie de famille. Je suis maman de 2 enfants de maintenant 14 et 15 ans. Et je suis aussi belle-maman d’un grand garçon de 24 ans dont je partage la vie depuis qu’il a 3 ans.
Chaque étape avec mes enfants m’a fait grandir et m’interroger sur la parentalité. Chaque âge m’a questionnée. J’ai souvent été ébranlée dans mes convictions, inquiète, en colère, triste et désemparée. Mais chaque moment a révélé un aspect nouveau du parent que je suis, que je deviens au jour le jour.
Et puis, il y a eu aussi des sentiments de fierté d’avoir surmonté des obstacles, la joie et le sentiment de plénitude quand le partage et la complicité sont là.
Toujours est-il que c’est un parcours qui me passionne, qui me nourrit et me révèle. Je sais un peu mieux chaque jour quel parent je souhaite être, et j’avance le chemin que je choisis, qui me semble le plus juste, au jour le jour…
« La façon dont nous parlons à nos enfants devient leur petite voix intérieure. » Peggy O’Mara
Cécile Sportes psy Gestalt-thérapeute,
2 Rue Edmond Rostand, 33160 Saint-Médard-en-Jalles